Dans une vallée bien plus au Nord de l'Alagaësia..
"Bonsoir."
La petite fille se stoppa ses grands yeux inquiets regardaient une silhouette qui l'avait interpellée.
"N'ais pas peur.."
Rammenant tout son courage, la petite fille déglutit. Il faisait trop sombre pour qu'elle put voir de qui il s'agissait. En tout cas, qui qu'il fut, il avait un regard gris qui était inquiétant.
"Je n'ais pas peur !"
L'homme ricanna.
"Ta famille n'est pas bannale.. la magie..Tu sais que tu n'es pas faite pour être une simple humaine je le sais, Datia. "
La fillette lâcha le sceau d'eau qu'elle aurait dû ramener chez elle, effrayée. Comment cet étranger connaissait-il son nom ? Et le mot magie laissait sous entendre qu'il savait que sa mère était une magicienne.. par le mystére qu'il laissait elle recula. Les gens, surtout dans les villages reculés n'apréciait guère la magie, elle était source de toutes superstition auquelles ils croyaient. Voyant qu'elle ne disait rien il changea de sujet.. Il n'avait pas besoin qu'on sâche .. Sa mission était juste de détruire le village et rien d'autre après tout..
"Tiens.. Je te l'offre."
Il sortit de sa poche une boule de poils noirs aux yeux tout aussi gris. L'annimal avait tout d'un chat.. Mais les apparences ne montrent pas toujours la vérité. Datia fit un grand sourir. Elle adorait les chat.
"Merci !"
Elle reporta toute son attention au chaton qui ronronnait entre ses mains. Elle l'emmena chez elle.
Dans la ville des rumeurs courrait. On annonçait le retour des bandits surnomés les shadowcats. Pourquoi ce surnom ? Tout simplement parce qu'il s'agissait d'un regroupement de chats garoux hors la loi. On en aurait vu un une nuit, ses yeux étincellants n'avait pas fait de faux à une vieille dame qui zieuttait par la fenêtre.
"Datia ! T'es là haut ?"
La petite fille regarda son grand frère au bas du grand roc.
"Oui ! Viens !"
Armen s'empressa de grimpait sur le rocher. Ils y venaient souvent.
"Où t'as trouvé ça ?"fit-il en un air de dégout vers le chaton. Il avait toujours détesté ces bêtes hypocrites et sadiques qui jouaient avec leurs rpoies vivantes avant de les dévorer.
"C'est pas ça, c'est un chat. Il s'appelle.. heu.. Minou!"puis elle regarda Armen.
"Qu'est-ce qu'y a ?"dit-elle en fronçant les sourcils pour changer de sujet.
"Rien. Ah, si, le boulanger à refusé de nous vendre du pain."répondit-il d'un air sombre en la regardant de biais.
"Oh.. pourquoi ?"
"Il dit qu'on est des sorciers et qu'on ira brûler en enfer, et qu'on ne mangera plus de son pain, qu'il ne vend pas aux gens malfaisants.."
Un silence lourd s'installa. Qu'Armen dise ça à sa soeur ne signifiait qu'une chose..
"Je le jure ! j'ai rien fait ! C'est pas moi !"
"Alors comment tu l'expliques !"
"Je .. j'en sais rien. C'est pas moi, maman m'a interdit de le faire !"
Il regarda sa soeur. Elle semblait être sincère.
"Alors on nous observe."
Datia tourna la tête à droite et à gauche faisant voltiger ses cheveux roux. Elle avait neuve ans et toujours cet mine enfantine et inocente.
"Mais alors qui.."
"CHUTE !!"s'exclama-t-il faisant tréssaillir sa soeur. Ils tendirent l'oreille. Pas loin, un crépitement fourbe se percevait. Des craquement étrange. Armen renifla. En effet une odeurs de roussi, de bois brûlait s'entendait. Les enfants se regardèrent panniqués.
"DU FEU!!"
Ils regardèrent vers l'origine de la fummée. C'était vers leur chaumière.. Ils coururent à leur domicile et ne purent que constater leur maisonnée en flammes. Des cris de femmes retentirent..
"MAMAN !!"hurla la fillette que son frère empêchait de courir vers les flammes.
"Lâche moi !"
"Arrête ! Datia écoute moi ! On ne peut plus la sauver !"
"Menteur !! Menteur !!"
Armen se raidit. Autour du brasier, les villageois armés de torches regardait les deux enfants sanglotants avec haines en les maudissant. Pourtant ils étaient persuadées que les mômes était à l'intérieur. L'aîné attrapa sa soeur par le bras et la tira vers la forêt qui bordait leur habitat du moins ce qui l'avait était.
"Cours !!"
L'ordre ne servait à rien, en faite, elle n'avait pas le choix, il la traînait de force. Les villageois enflammèrent les bordures de la forêt. Ils continuait de courir. Armen jeta un regard en arrière et aperçut le deu qui se propageait vers la mine désafectée. La mine de souffre..
"Plus vite Datia !!! Les flammes vont.."
Une explosion les terassa et Armen plaqua Datia à terre.
"..j'ai mal.."
Datia clignait des yeux. Il faisait nuit. Les villageois étaient sûrement rentrés chez eux. La fumée les lui piquait et l'empêchait de respirait brûlant sa gorge. Elle ne voyait que du noir. Quelque chose l'écrasait, elle le poussasur le côté et cria en découvrant son frère pâle, les yeux fermé, la peau sale. intoxiqué par la fumée. Elle se releva, chancelante. Des larmes formaient des petits rues sur ses joues sales. Elle vit son chaton la assis l'air sournois. Puis soudain..
*..Souviens-toi..*
Des flash s'enchaînait dans ses pensées au fur et à mesure que la voix parlait.. Elle en était sur c'était le chat qui lui parlait..
*..la trahison..*
Elle revoyait les vardens entrer dans leur ancienne résidence à la recherche d'une ..chose que son père, un général de l'Empire, leur avait volé et donné à Galbatorix.
*..les cris..*
..les hurlements de d'agonnie que son père poussait sous la torture des rebelles.
*..la douleur..*
..le cadavre du général inerte sur le tapis recouvert de..
*.. sang..*
..puis ce sentiment d'injustice et de rancoeur..
*..la tristesse..*
..et ce regard vide qu'avait gardés son grand frère et sa mère..
*..la HAINE..*
Ce mot raisonnait plus fort que les autres, tous ces souvenirs remués la chamboulait, elle ne ressentait plus que de la haine .La haine pour ces villageois, la haine pour ces tueurs, la haine pour ces fous !Une fine inverse tombait. Elle ne l'avait pas remarqué depuis son reveil. Elle tomba à genoux. Le chat s'approcha. Dans un silence de mort et soudain.. Datia ne vit plus rien comme si le chat lui avait sautait au visage et l'avait avalée elle avait mal. Partout. Puis ses pensées s'envolèrent. Le néant emplissait son esprit.
*..vengence !*
Elle erra en gardant pour cap les ruines de sa chaumière. Elle y arriva et fouilla dans les décombres. Elle espérait ne pas tomber sur les ossement de sa mère puis elle finit par trouver l'épée noir de son frère. Elle lui avait toujours fait peur cette épée. Sinistre, la lame noire, le manche noir incrusté d'un gros rubis rouge sanguin. Cette épée avait traversait les générations de sa famille.
A présent l'orage tonnait. Datia s'empara de la rapière et descendit vers le village. Les éclairs sillonnaient le ciel en des grondement. Les yeux de la fillette était devenus clair et gris. Elle fit exploser la porte de la première maisons qu'elle trouva sans réfléchir à comment ni pourquoi. Elle tua les personnes qui y vivait. Elle n'avait plus rien a perdre, et les autres tout à craindre. Elle répéta le geste dans toutes les maison. La foudre tomba sur l'église .Le bâtiment s'enflamma et le feu se répendit étrangement malgrès la pluie. Datia s'en alla .Le feu détruisit le reste du village.
Elle marchait sur un chemin, l'épée à la main. Où elle allait ? En tout cas certainement pas en enfer, car elle en venait.
Huit ans plus tard..
Après avoir parcourut l'Alagaësia et avoir servit l'Empire, Datia, qui avait prit le surnom de Shadowcat était revenu sur le village qu'elle avait irradié. La nature avait reprit le dessus sur les vieilles ruines. Elle ne resta pas, elle était juste revenu pour savoir. SAvoir si elle s'était vengée. Savoir s'il ne restait bien plus personne. Elle avait toujours la même haine plus cuisante encore. Après tout on lui avait volé tout ce qu'elle avait. Maintenant, la jeune femme avait une armure, toujours la même épée sinistre pendait à sa hanche. Elle n'avait aucun regret. Huit ans durant elle avait dut rester seule, elle chassait, comme Armen lui avait apprit, elle avait survécue seule et ne voulait aucune aide de personne. Shadow se retourna pour réemprunter le chemin qu'elle avait prit dans le même sens quand elle était petite fille mais découvrit qu'une personne était là, debout la regardait. Lançant un regard noir à l'individu(e) elle lança :
"J'peux vous'aider ?!"
Bien qu'aucune pensée honnète ne fut à l'attantion de la personne en question de sa part elle décidait de prendre un aire inocent .Même si au fond de ses yeux une lueur sadique sintillait. On ne se lassait jamais de regarder ses enemis souffrir.. En tout cas elle.