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| La Quête d'Eowyne | |
| | Auteur | Message |
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Ystel
Nombre de messages : 250 Date d'inscription : 29/07/2007
Feuille de personnage Côté coeur: Shagon, son ... Compagnon de voyage! X__x Age du perso: 17 ans Groupe: Humaine
| Sujet: La Quête d'Eowyne Dim 5 Aoû - 18:25 | |
| CHAPITRE UN:
Eowyne était en route pour la cité d'Ithilgad. Une légende qu'elle avait entendue dans son enfance l'avait poussée à se porter volontaire pour cette mission qui promettait d'être assez périlleuse. Celle ci avait été abordée une semaine auparavant au cours d'une réunion du Quartier Général du Maethor Dae qui s'était établit dans la ville d'Eridford.
Eowyne se souvenait parfaitement de cette réunion, qui était l'une des plus mouvement de toutes celles qui avait étés faites jusqua présent, où étaient présent les deux autres membres de l'alliance : Kalylie et Cho Hakkai.
C'était Cho Hakkai, le magicien du groupe, qui avait abordé le premeir cette cité d'Ithilgad. Il avait entendu, avant de se rendre à la réunion, un nain qui était arrivé le matin à Eridford et qui n'avait pas put s'empècher de boire deux ou trois chopes de trop. Ce nain s'était affalé sur un banc, ne pouvant plus se mettre debout sur ses jambes à cause de son état, et parlait tout seul. Il parlait de façon discontinue, trop saoul pour être conscient de ce qu'il faisait:
"Mes ancètres avaient la garde... la garde d'un objet précieux...très précieux... d'une puissance inimaginable. C'est horrible... ho... horrible. Il va tous nous rédui... ui..rent à l'exil. Les monstres.... les voleurs.... les traitres à leurs sangs... les assasins!!! C'est abo... boninable."
Cho avait alors prit un tonneau d'eau froide et avait versé tout son contenu sur le nain qui se réveilla de sa torpeur sur le champ.
"Que, que, que ce passe t'il donc?"
Cho l'avait alors forcé à lui donner un renseignement important qu'il n'avait obtenu qu'a force de contrainte, laissant le nain dans un sale état : Les ancètres du nain avaient vécu dans la cité d'Albrie.
C'est tout cela que Cho avait raconté lors de la réunion. Eowyne avait alors prit la carte du monde, cherchant avec entousiasme la ville d'Albrie. Elle regarda la carte de haut en bas en de gauche à droite mais elle ne trouva rien. Décue, elle reposa la carte sur la table. Cho, qui avait regardé la carte par dessus l'épaule d'Eowyne murmurra: "Cette ville n'existe plus..."
Soudain, un cri de joie se fit entendre. Eowyne et Cho se tournèrent alors vivement vers Kaylie, qui pendant que eux regardaient la carte, avait ouvert un livre poussièreux.
Elle leur maintenait le livre sous leurs yeux, montrant avec le doigt un passage du texte, l'air éxitée. Cho prit alors la peine de lire le passage que leur montrait Kaylie à voix haute:
" ...la ville d'Albrie, connue pour sa population majoritairement naine, fut complètement détruite en l'an 1062 par une horde d'Urgal et de Gobelins. Les quelques survivants nains se sont terrés dans la forêt qui bordait la ville au Nord. Ils n'ont jamais réapparuts et, malgrès le fait que l'on n'aient jamais retrouvés leurs corps, ils ont étés fait passés pour morts. La ville d'Albrie n'a jamais été reconstruite et l'on ingnore aujourd'hui son emplacement exact. On peut juste supposer qu'elle se situe ..."
Mais Eowyne cessa d'écouter, absorbée par ses pensées. *Tout concorde avec l'histoire que m'as raconté mon grand père lorsque j'était petite. Je n'y croyais pas, je pensait qu'il ne s'agissait que de légendes mais je comprend maintenant que ces "légendes", c'étaient l'histoire de sa propre vie qu'il me transmettait... Il y a juste une petite précision de plus dans son histoire. Si je me rappelle bien, il était question d'un temple cachéau beau milieu de la forêt.Mais oui! Voila pourquoi les nains ne sont jamais réapparus. Ils ont du trouver refuge dans ce temple. Et si l'objet est aussi important pour eux, ils ont du l'emporter avec eux pour le cacher...*
Soudain Kaylie l'apostropha: "Euh... Eowyne, tu nous écoute? -Ah non, désolée, j'étais perdue dans mes pensées... Vous disiez qu'Albrie se situe où? -Il est dit dans le livre qu'elle se situe probablement près du lac Kuoka, près d'une petite ville du nom d'Ihilgad. -Bon très bien. Je me prote volontaire pour cette mission! Je trouverais cet objet et je le détruirait.Et tout ceux qui essayeront de m'en empècher périrons...,elle les regarda et vit qu'ils avait l'air étonné. Ils ne s'étaient toujours pas habitués à son coté légèrement ... individualiste!, Ne vous inquiétez donc pas, je reviendrais entière. C'est promis!
Sur ces mots, Eowyne prit la direction de la sortie et alla acheter un cheval, animal indispensable pour un voyage aussi long...
CHAPITRE DEUX:
Elle en trouva un qui lui convenait, un bel étalon noir, un peu fougueux en raison de sa jeunesse mais Eowyne était bonne cavalière; il ferait l’affaire Elle paya les 50 Hertz que le marchand lui demandait pour la bête et s’en alla au galop vers l’auberge qu’elle occupait. Elle monta dans sa chambre préparer ses affaires et de la nourriture pour le voyage qu’elle fourra vivement dans un sac de voyage qui n’était plus tout jeune.
Lorsqu’elle eu bouclé son sac, elle descendit les escaliers et s’éclipsa discrètement sans payer le prix de son séjour dans cette auberge dont les matelas regorgeaient de bestioles. Une fois le cheval payé, sa bourse était vide et tant qu’elle n’aurai pas volé de sous à une personne, elle le demeurerai.
Une fois sortie de la ville, elle laissa son cheval, baptisé Korrigan, galoper à vive allure vers la cité d’Ithilgad, plongeant dans ses pensées en se remémorant les indices qu’elle possédait: *Ithilgad est une cité qui se trouve près du lac Kuoka. Sur ses rives était bâtie la cité d’Albrie, aujourd’hui détruite et dont certains habitants se sont réfugiés dans la forêt alentour. Et enfin, dans la foret se trouve un temple (et peut être une cité engloutie par la forêt) qui renferme l’objet à détruire. Mais à quoi peut bien ressembler cet objet? Il doit sans doute s’agir d’une pierre, ou alors peut être d’une épée, d’un talisman, d’un anneau,… *
Alors qu’elle imaginait toutes les formes possibles et imaginables de l’objet, son ventre la ramena à la réalité d’un puissant gargouillement. Elle tira alors légèrement sur les rênes de son cheval qui repassât au petit trot. Eowyne le dirigea vers une rivière qui serpentait dans la plaine et dont les rives étaient peuplées d’herbes grasses. Elle descendit d’un bond du dos musclé de Korrigan qui alla boire l’eau de la rivière avant de se mettre à brouter l’herbe qui se trouvait au bout de ses pattes.
L’elfe prit exemple sur lui, sortant de son sac de voyage un pain aux noix et de la viande… Après avoir fini son repas, elle alla boire de l’eau à la rivière, remplissant en même temps la gourde qui était accroché à la selle du cheval. Elle remonta sur le dos de Korrigan et reparti au galop, suivant le cours d’eau qui, selon la carte qu’Eowyne avait vue à Eridford, se jetait dans le lac Kuoka.
Après 5 jours de chevauchée intensive, avec comme seul accident un éboulement de rocher qui lui avait valu un gros détour pour rejoindre la rivière, Eowyne avait les fesses en compote…
- Ouf, dit elle en descendant doucement du dos de Korrigan, J’aurais vraiment eu du mal à faire une journée de plus après 5 jours à chevaucher de jour comme de nuit, ne s’arrêtant que pour dormir ½ heure et pour manger!
Elle s’assit contre un arbre et ferma les paupière, appréciant le calme du lac et ce répit. Il lui faudrait bientôt se mettre en route pour trouver les vestiges d’Albrie. De l’autre coté du lac, les contours de la cité d’Ithilgad se dessinait et laissait découvrir la beauté de la cité elfique, la cité de la lune en langage elfique. Laissant ses pensées vagabonder, Eowyne se rappela de son enfance. Ses parents avaient quitté la terre des efles lorsqu’elle avait 2 ans pour aller emménager dans la vallée d’Oldéron. Là bas, ils avaient trouvé une petite maison près d’un bar assez mal fréquenter, comme tous les bars qui se trouvaient dans la vallée. Eowyne aimait beaucoup regarder toutes les personnes qui passaient au bar, s’amusant quelques fois à leurs inventer une histoire ou bien à se les imaginer lorsqu’ils étaient petits … En fait, elle rêvait d’une aventure bien a elle, que les personnes qui passait au bar et qui repartaient le lendemain l’emmènerai pour découvrir le monde, comme dans les histoires que lui racontait son grand père avant qu’ils ne s’expatrie de la terre des elfes. C’était le seul souvenir dont elle se rappelait de là bas : les histoires si fantastiques inventées et racontées par son grand père où il était question d’elfes, de dragons, et d’autres créatures mythique toute plus effrayantes les unes que les autres. Mais ce temps étant révolu, elle essayait tant bien que mal de s’acclimater à ce nouvel environnement. Ses parents ne se souciaient plus d’elle la laissant vaquer à ses occupations, préférant s’occuper de ses nombreux frères et sœurs, qu’elles ne pouvaient supporter. Elle les rembarrait dès qu’ils lui parlaient et essayait de son mieux de les éviter. Elle préférerait de loin rester seule, à méditer et à imaginer son aventure plutôt que de les écouter se plaindre du manque de nourriture ! Le jour de son neuvième anniversaire, personne ne lui adressa la parole de la journée, comme d’habitude. Elle était devenue invisible à leurs yeux et elle leur rendait bien la pareille ! Elle décida donc de partir le plus loin possible d’eux, préparant un sac de nourriture. Lorsque celui-ci fut prêt, elle le chargea sur l’une de ses épaules et partit sur la route, en direction du soleil qui se couchait. Ses parents la virent partir et ne dirent rien, sans doute heureux de voir partir cette fille qu’il ne comprenait pas et qui les rendait mal à l’aise. Un mois à marcher sans les routes, mendiant pour acheter du pain et de l’eau… Elle finit par arriver chez une humaine qui la prit sous sa protection et lui appris à se servir d’un arc. Méfiante au début, Eowyne apprécia vite celle qu’elle considérât ensuite comme sa propre mère. Elle devint bientôt si doué pour l’arc qu’elle surpassait tous ceux du village et ramenait plus d’animaux de sa chasse qu’un homme en une demi semaine. Mais un jour qu’elle revenait de sa chasse, elle découvrit sa presque mère étendue sur le sol, morte. Un jeune garçon qui passait non loin de la maison lui racontât la scène qu’il avait vue depuis la rue : Des soldats étaient arriver, lui avait demander où était l’elfe qu’elle cachait. Elle leur avait répondu qu’elle n’en savait rien et qu’elle n’avait pas d’elfe chez elle. Devant cette humaine obstinée, les soldats avaient perdu leur patience et l’avaient tuée.
Un soupir arracha Eowyne à ses souvenirs. Elle ne regrettait en aucune façon ce passé qu’elle jugeait trop douloureux. Elle en gardait les enseignements, mais faisait de son mieux pour l’oublier le reste du temps.
Après que sa presque mère ai été tuée, la jeune elfe était partie sur les routes. Elle avait finit par atterrir à Eridford, où elle avait rejoint le Maethor Dae, une petite organisation occupée a répandre le mal. Maintenant, elle se trouvait en mission pour cette organisation, à la recherche d’un objet qu’elle n’avait jamais vu et dont elle ne connaissait par grand-chose…
Elle secoua doucement la tête pour en faire partir toutes ses pensées. Elle commençait à avoir faim. Eowyne se leva et s'approcha de Korrigan, enlevant sa selle et les bagages qu'il transportait pour les enmener au pied de l'arbre. Sortant de ses affaire un arc en bois d'ébène, elle se prépara à partir à la chasse... | |
| | | Ystel
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| Sujet: Re: La Quête d'Eowyne Dim 5 Aoû - 18:26 | |
| CHAPITRE TROIS:
Eowyne était en train de chasser dans la foret. Son arc bandé, elle avançait doucement, pourchassant de loin une biche. La coutume faisait que les elfes ne mangeaient pas de viande, mais Eowyne n'avait de cette race que l'apparence...
Elle descendit un talus et se retrouva à quelques mètres de la biche qui mangeais de l'herbe quand elle entendit un bruit. Une personne avait fait irruption derrière Eowyne. La biche fut effrayée par la nouvelle arrivée et fit un bond impressionnant pour tenter de s'enfuir, mais Eowyne fut plus rapide et sa flèche allât se figer dans la poitrine de la bête.
Elle se dirigea vers la biche tout en parlant la l'inconnue qui avait faillit faire rater sa chasse:
- Qui est tu et que viens tu faire en ces lieux? Lui demanda Eowyne d'une voix claire et un peu menaçante ....
- Je m’appelle Kharvaras, je viens dans ces lieux pour me rafraîchir quelque peu et me reposer mais toi qui es-tu pour te faire aussi menaçante. Répondit l’inconnue.
Etant toujours de dos face à l'inconnue, Eowyne reconnue tout de même Kharvaras à sa façon de parler. Elle fit volte face et se retrouvât face à l'elfe.
- Je suis moi. Je pense que cela devrait suffire...
Eowyne avait remarqué que l'elfe avait toujours son arc à la main. Le sien était à son épaule, là ou elle l'avait mis après avoir tué la biche.
- Tu compte me faire quelque chose avec sa? Ajouta t’elle avec un sourire narquois en désignant l'arc que Kharvaras tenait toujours à la main.
Avec un petit sourire sur le coin des lèvres Kharvaras répondit : - Bien sur que non cela ne me suffit pas, à moins que personne ne t’ai donné de nom alors là ça me suffira….
Kharvaras regarda son arc quelque instant puis elle le remit sur son dos, ainsi que la flèche puis regarda cette elfe. Puis, elle ajouta : - Non je ne compte pas m’en servir sur toi pour le moment.
Kharvaras était la seule elfe qui avait jusqu'alors exercé un certain intérêt pour Eowyne. Elle s'avança donc vers l'elfe et fit l'effort de se présenté. Elle n'aimait guère dire son nom car la dernière fois qu'elle l'avait dit à quelqu'un, un panneau mettant sa tète a prix avait circulé dans ces terres. Depuis, elle préférait rester "l'inconnue".
- Je me nomme Eowyne. Je suis la fille d’Albriech et de Naomi, deux elfes qui sont partis vivre dans une ville humaine. J'ai grandi dans une ville de la vallée d'Oldéron au milieu de frères et soeurs très encombrant. J'ai quitté ma famille à neuf ans pour aller vivre ma vie comme je l’entends. Est ce que cela vous suffit?
L’étonnement s’afficha un court instant sur le visage de Kharvara, avant que celle-ci reprennes le contrôle de ses émotions. Visiblement, elle ne s’attendait pas à ce qu’Eowyne réponde à ses exigences… Acquiescant d’un signe de tête, elle ajouta quelques mots :
- Je n’en demandais pas tant mais c’est gentil de ta part de l’avoir fait. Partir à neuf ans est très courageux, la vie dans la vallée d’Oldéron ne te plaisait pas ?
- Mes parents ne me comprenaient pas. J’étais devenue invisible dans la maison. Je suis même presque sure qu'ils ont du être soulagé de me voir partir... en tout cas, ils ne m'ont pas retenu. Mais assez parler de moi. Et toi?
Tout en parlant, Eowyne avait mit la biche sur ses épaules et se mit à marcher en compagnie de Kharvaras jusqu'à la rive du lac. Celle-ci hocha la tête et déclara :
- C’est souvent ce qui arrive lorsqu’on est une famille nombreuse, on devient le centre d’intérêt pendant les premières années et puis on se retrouve à l’arrière et complètement seule. Ils en souffrent peut être aujourd’hui !!!!
Elles marchaient toutes les deux le long du lac, le soleil était presque à son zénith et la chaleur presque insoutenable …
- Oh moi il n’y a rien à dire, mon père s’appelle Khedar et ma mère s’appelait Lydias. J’ai cinq frères et sœurs tous plus âgés que moi. Comme toi je restais dans l’ombre mais heureusement que mon cousin était là, c’est lui qui m’a appris à manier un arc et une épée. Pas facile au début mais maintenant on peut dire que je me débrouille plutôt bien. Moi aussi j’ai choisi de partir mais mon père s’y est formellement opposé. C’est grâce à l’accord du roi que j’ai pu entreprendre cette aventure… Enfin de compte nos histoires ne sont pas si différentes que ça…
Eowyne tourna la tête vers Kharvaras : - Oui, mais mes parents m'ont toujours délaissé, même lorsque j’étais sans frère ni soeur. Lorsque je suis partie de chez moi, j'ai appris à me débrouiller toute seule: je volait de la nourriture et je buvait l'eau des rivières. A un moment, une vieille femme m'a adoptée. Je l'ai alors considéré comme ma mère et elle m'a apprit l'art de l'arc mais des hommes l'ont tuée pendant que j'était partie à la chasse. Depuis ce jour, j'ai repris ma vie de vagabonde sauf que vu que je suis plus forte que quand j'avais 9 ans, et bien, je fait plus de morts maintenant là où je passe.
Eowyne parlais de son passé comme s'il était normal de devoir tuer pour survivre .Elle avait eu tant d'expériences malsaines que maintenant, plus rien ne l'effrayait. On disait qu'il ne fallait pas se battre contre quelqu'un qui n'avait rien à perdre, or elle était devenue l'une de ces personnes.
- Par contre, tu as un avantage par rapport moi, tu sais te servir d'une épée. Moi, mes parents étaient forgerons, alors, quand je suis partie, je leur ai volé une épée, pensant la revendre mais je l’avais presque oublié! Du coup je l'ai toujours...
Elle sortie alors une épée de son sac. Elle était grande et parfaitement équilibré. Son manche était orné de deux dragons noirs qui entrelaçaient leurs queues jusqu'au bout de la lame, la parcourant sur toute sa longueur en serpentant autours d'elle. L'épée d'argent contrastait avec les deux dragons noirs. Eowyne prit alors l'épée et la mit dans les mains de l'elfe.
- Tu la trouves comment? Elle me fascinait lorsque j’étais petite...
CHAPITRE QUATRE:
- Il est normal de faire cela pour survivre dans ce monde qui n’est plus un monde paisible comme avant. Je suis vraiment désolée pour cette gentille femme, elle t’a appris beaucoup de choses qui te servent dans la vie.
Kharvaras fut sans voix en voyant l’épée d’Eowyne. Celle-ci n’était pas une simple épée. Elle avait vraiment été forgée par des elfes. Sur le pommeau de l’épée, des inscriptions en ancien langage avaient été gravées. Seul les anciens connaissaient encore cette langue elfique et peut d’entre eux acceptaient de partager ce savoir, même à ceux de leur race. Kharvaras ne put les déchiffrer, bien qu’elle connaisse quelques mots dans cette langue. Elle tourna l’épée plusieures fois entre ses amins avant de faire part à l’elfe de ses découvertes :
- Eowyne, cette épée est l’œuvre des elfes. Garde la bien avec toi. Elle est aussi légère et fine qu’une plume, elle ressemble étrangement à la mienne sauf que moi ce ne sont pas des dragons noirs, la mienne se transmet de générations en générations. Je n’étais pas l’héritière mais comme j’étais la première à quitter ma cité je l’ai reçue en cadeau. L’épée que tu as et liée à ton destin, tu es vouée à faire de grandes choses, terribles mais ton nom sera connu par tous.
Kharvaras rendit l’épée à Eowyne, elle tira la sienne et la regarda attentivement. Ces deux épées avaient étaient forgées ensemble mais pas pour les mêmes buts… Celle-ci regarda avec étonnement l'épée qu'avait sortie Kharvaras. On dirait dit exactement la même que la sienne.
- Mes parents étaient des elfes qui ont choisit pour métier forgeron mais je crois que cette épée, ils devaient la tenir de mon grand père. Lorsque mes parents sont partit de la terre des elfes pour aller avec des ... humains, lui est rester là bas et je ne l'ai plus jamais revu. C'était la seule personne de ma famille avec qui j'aimais bien parler et qui me comprenait. Je l’adorais. Au fait, connais-tu le nom de la personne qui a forgé ton épée? Je pense que c'est sûrement la même personne qui a forgé les deux épées.
Intriguée par ce que venait de dire l'elfe, Eowyne rangea précautionneusement l'épée dans ses bagages, la faisant disparaître pour un moment de la vue des personnes qui pouvaient les espionner...
- Disons que je sais d’où elles viennent.
Kharvaras s’assit sur un rocher pour raconter ce qu’elle savait sur son épée.
- Bon alors, il y a des très longtemps de cela, une seule citée abritait tous les elfes du monde, personne à part eux ne savaient où elle se trouvait, même les plus puissant magiciens de l’époque n’ont pas su réunir assez d’informations en pénétrant dans l’esprit des elfes. À cette époque on avait une bonne connaissance en magie mais depuis elle s’est perdue quand la citée fut détruite à jamais. Dans cette citée, il y avait un seul et unique forgeur d’épée, il a mit plusieurs années pour créer les trois épées demandées par le seigneur elfique, ces épées étaient pour ses trois fils, dont je ne me souviens le nom… Mais bon passons. Lorsque ces épées leurs fut offertes, chacun partit à la conquête de nouveaux territoires, l’épée aux dragons noir, la tienne, fit couler plus de sang qu’il n’en fallu, c’était l’épée du mal comme disait mon arrière grand-père, elle nous a trahit c’est pour cela que la cité des elfes fut détruite à jamais. L’épée aux dragons rouges, elle aussi tua des centaines d’hommes, gobelins, nains et encore que sais-je mais il se racheta en se mettant au service des Elfes et de leur cité. Et enfin l’épée aux dragons bleus, la mienne, ne servit qu’à une seule bataille, celle qui défendit la cité, et qui permit de sauver une centaine d’elfes. Là était l’œuvre de mon arrière grand-père. C’est lui qui fonda ensuite la cité de L’Idhar. Les épées se transmettent de père en fils c’est ce qui arriva pour les épées aux dragons rouge et noir mais pour la bleu, c’est la première fois qu’une elfe en fut la dépositaire, le roi de notre cité a un fils et normalement c’était lui l’héritier mais il préféra l’offrir à la fille cadette de son frère : moi. Je ne suis pas surprise que tu sois en sa possession mais cela étant dit je me demande bien comment s’appelait ton grand-père.
Le père des ces trois épées se nomme Kaiope Rhigardhar il est mort depuis bien longtemps en laissant avec lui les trois destinées de ces fameuses épées.
Kharvaras venait de lui dévoiler la naissance de son épée mais pleins de choses restaient encore inexpliquées. Eowyne écouta passionnément l'histoire de sa nouvelle amie. Elle savait beaucoup de choses, sûrement dues à son éducation dans un palais royal, et beaucoup de mystères. Cependant, elle étouffa un cri de surprise lorsqu'elle entendit le nom de Kaiope Rhigardhar, celui qui avait fondé les épées. Ce nom là, elle ne le conaissait que trop bien.
- Mon grand père se nommait Lifaen Rhigardhar. Et il me parlait beaucoup de son père, celui la même qui a fondé les épées.
Eowyne était trop abasourdie pour parler. Elle était la descendante d'un elfe qui avait forgé trois épées mythiques. Cependant, avant qu'elle ne range son épée, elle avait remarqué un détail insolite qui avait échappé à l'elfe. L’épée de Kharvaras était légèrement plus longue que la sienne. Or à sa connaissance, les épées forgées par son arrière-grand-père étaient toutes identiques, sauf pour la couleur des dragons. Ainsi, celle qu'elle tenait tout à l'heure entre les mains était sûrement une copie de ces épées, forgée après que les trois épées mythiques aient été données au roi...
- Ca doit être vraiment génial d’être la petite petite fille de celui qui a fondé ses épées…
Kharvaras venait de parler, sortant avec peine Eowyne de ses pensées. Elle pensait avoir trouver un indice pour récupérer l’objet, ou plutôt… les objets qui lui permettraient de remplir sa mission pour le Maethor Dae.
- On va dire que je suis assez chamboulée par ce que je viens d'apprendre. J'aimerai allez faire un petit tour du coté de mon grand-père si tu vois ce que je veux dire...
Entre temps, Eowyne avait finit de manger sa biche. Elle éteignit le feu qu'elle avait allumer, puis s'éloigna légèrement pour revenir quelques instant plus tard avec l’étalon noi et les bagages qu’elle avait remis sur son dos. Elle se mit en selle et attendit que Kharvaras décide si elle l'accompagnait ou pas chez son grand-père. Le temps qu'elle prenne sa décision, Eowyne entreprit de calmer son cheval, déjà excité à l'idée d'un nouveau voyage. - Chut Korigan... susurra Eowyne à son oreille... | |
| | | Ystel
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| Sujet: Re: La Quête d'Eowyne Jeu 9 Aoû - 10:54 | |
| CHAPITRE CINQ
- Oui je vois très bien ce que tu veux dire, si cela ne t’ennuies pas j’aimerais t’accompagner.
Kharvaras rangea le peu d’affaires qu’elle avait, remplit sa gourde d’eau bien fraîche au lac avant de se mettre à coté d’Eowyne pour savoir quel chemin emprunté. Elle ne connaissait pas ces contrées, elle allait là où le vent l’emportait.
- Joli étalon que tu as là, remarqua t’elle - Tu n'as pas de cheval? , S’étonna Eowyne, On en achètera un à la prochaine ville alors. Le chemin est assez long. Si tu restes à pied, tu vas nous retarder. Monte donc! Korrigan est assez robuste pour supporter deux personnes!
Elle tendit la main à Kharvaras pour l'aider à monter, puis une fois qu'elle fût sur le dos de l'étalon, Eowyne talonnât Korrigan qui partit au triple galop en direction du territoire des elfes. Eowyne ne savait pas trop ce qu'était devenu son grand père, néanmoins, elle savait qu'il n'avait pas quitter la cité de Fondcombe, qu'il adorait au dessus de toutes choses.
Il se passa presque trois heures quand elles virent au loin, la semblance d’une ville…au fur et à mesure que l’on s’en rapprocher celle-ci devint plus grande et sombre. Perdue dans la forêt qui entourait le lac, la ville de Ithilgad s’offrait à leurs yeux dans toute sa splendeur. L’étalon ralentit lorsqu’elles parvinrent aux portes de la ville, repassant au pas. Kharvaras sauta du cheval et marcha aux cotés d‘Eowyne. Elle ne savait pas où elle se dirigeait. Bientôt, elle aperçut une écurie, pas très loin de là et en informa Eowyne.
- Eowyne je te laisse un moment j’ai repérer une écurie de ce coté je vais y faire un tour, lui dit elle rapidement avant de s’éclipser.
Sur ce, elle partit en direction de cette écurie. Arrivée sur place, elle entra dans l’allée qui menait aux boxes des chevaux, elle les regarda tous un par un, remarquant si ils étaient assez robuste pour de longues courses et de longues distance… Puis après avoir vu une dizaine de chevaux, son regard se posa sur cette magnifique jument blanche avec sur le chanfrein comme un éclair noir, juste entre les yeux. C’était elle qu’elle voulait, et du haut de son 1m70 au garrot c’est sur qu’elle pourrait faire sa fière.
Kharvaras partit chercher le propriétaire de celle-ci et il arriva avec un grand sourire. Cette jument de deux ans ne lui rapportait rien, c’était une peureuse d’après ce qu’on lui avait dit et il lui vendit donc à petit prix.
Kharvaras sella la jument et sortit de l’écurie avec un grand sourire, celle-ci était magnifique.
- Il te faut un nom maintenant toi…que dirais-tu de….Sorahd ?
La jument émit un hennissement en signe que cela lui convenait.
Kharavras parcourut la ville à la recherche d’Eowyne, après quelques temps elle la retrouva devant une boutique de chez pas trop quoi en train de discuter avec un homme de petite taille et assez enrobé.
- Eowyne regarde, je te présente Sorahd, c’est elle qui nous accompagneras….
Pendant que Kharvaras était partie dans l’écurie, Eowyne déambula à la recherche d'un ami, Dorman. Elle était en train de parler avec lui quand Kharvaras la rejoignit sur une belle jument blanche. Elle avait l'air assez robuste pour supporter un long voyage et était légèrement plus petite que Korrigan. L'elfe lui dit qu'elle s'appelait Sorahd et Eowyne répondit:
- Enchantée de faire ta connaissance Sorahd.
L'homme avec qui parlait avec Eowyne tout à l'heure s'approchât de la jument et l'examina consciencieusement. Soudain, il eu un grand sourire lorsqu'il vit l'éclair noir qui se dessinait sous le toupet blanc du cheval et déclara à sa propriétaire:
- Tu as choisit la jument la plus peureuse de la ville! Elle est connue dans toute la cité pour cela. Je pensais que son propriétaire ne parviendrait jamais à la vendre, mais je me suis trompé. Je te souhaite bonne chance avec elle...
Eowyne regarda la jument d'un air amusé, impatiente de voir comment Kharvaras allait s'en sortir une fois que la jument allait se retrouver dans un environnement qu'elle ne connaissait pas. Korrigan était courageux et n'avait jamais eu peur de rien. Peut être que grâce à lui, elle verrait qu'il n’y avait rien à craindre du monde extérieur…
- Je te présente Dorman, un vieil ami que j'ai connu au cours de mes voyages. Dorman voici Kharvaras, une elfe avec qui j'ai sympathisé au cours du chemin venant jusqu'ici. Puis, elle lui murmura pour lui éviter de faire une gourde un peu plus tard C'est une elfe « blanche ».
Dorman, qui avait trouvé Kharvaras très attirante lorsqu'il l'avait vue au début, fit une moue de dépit. Eowyne avait des fréquentations pour le moins ... surprenante depuis la dernière fois qu'il l'avait vue. Eowyne continua de parler, renseignant son amie sur la cité dans laquelle elles se trouvaient: Nous nous trouvons à l’intérieur de la cité d’Ithilgad, la cité de la lune en langage elfique, elle se situe assez près de Fondcombe, là où mon grand père habite. Elle a été construite par des elfes, d'où la finesse des bâtiments mais elle fut abandonnée par ceux ci et repeuplée par des humains. Maintenant, les elfes commencent à y revenir doucement.
En effet, la cité qui de l'extérieur était bien sombre, se révèlait à l'intérieur, construite avec la finesse eflique et ses bâtiments était tous blanc. C'était une des cités qui faisait le plus rêver Eowyne, Fondcombe mise à part. Kharvaras regarda attentivement Sorahd, elle n’avait pas l’air très peureuse, mais bon, elle arriverait à quelque chose avec, elle ne s’en faisait pas… Elle regarda autour d’elle, la cité avait perdue tout son éclat. Lorsque les elfes abandonnaient une cité, celle-ci perdait toute sa luminosité et toute son intensité, certes l’architecture était parfaite mais il manquait quelque chose dans cette cité…
- C’est bien dommage que les elfes l’aient abandonnée, les humains eux ne savent pas quelle richesse leur est offerte…, murmura t’elle pour elle-même avec un air déçu.
- Fondcombe dis-tu, je l’aurais parié que ton grand-père habité là-bas, je n’y suis jamais mis les pieds mais on m’a beaucoup parlé de cette cité et j’ai lue beaucoup de choses intéressantes à son sujet. Il a vraiment beaucoup de chance ton grand-père… - Oui, mon grand père adore cette cité! Il y est né et a décidé d'y mourir. Il connait tous les recoins de cette cité comme sa poche… Bon Dorman, il va falloir qu'on y aille... à bientôt peut être! La cité de Fondcombe n’est pas très loin d'ici, mais maintenant qu'on a deux chevaux, on ira beaucoup plus vite.
Eowyne remonta sur le dos de Korrigan et le lançât au petit trot pour sortir de la ville. Elle avait hâte de retrouver son grand père après tant d'années, mais seulement, la reconnaîtrait t'il? Cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus… Elle ne savait même pas ce qu'il était devenu! Peut être était il déjà mort... Elle secoua doucement la tète, chassant ses idées, les mettant dans un coin de sa tête pour ne pas y penser tout de suite. Elles étaient trop tristes pour elle. Eowyne se reconcentra sur la route une fois qu'elles furent sorti de la cité.
- Tu as remarqué? Le cheval noir pour moi, et le cheval blanc pour toi. La jument et l'étalon. On dirait que tout nous différencie...
Eowyne semblait amusé par ce qu'elle venait de découvrir. Elle n'avait pas l'habitude de voyager avec une autre personne qu'elle même.
- Ton grand-père doit être un elfe d’exception, il doit connaître beaucoup de chose et il pourra peut être répondre à quelque unes des questions qui ne cessent de me chambouler quelques fois. Dit Kharvaras qui montait en amazone sur Sorahd. Celle-ci se mit à ruer mais Kharvaras, avec un peu d’adresse, sut rester en selle. Elle lui caressa l’encolure.
- C’est vrai, ajouta t’elle, ça tout nous différencie, mais une seule chose nous lie : notre race. Ca tu ne peux le nier même si tu as vécut chez les humains. C’est peut être pas plus mal que nous soyons différentes …
Kharvaras avait une question bien précise à lui poser mais elle ne savait pas s’il était bon de la poser ou pas. Après quelque temps, elle se décida enfin.
- Dit moi Eowyne, tu es une elfe « noire », cela va de soi, alors pourquoi ne m’as-tu pas tuée lorsque tu en avais l’occasion ?
Eowyne fut assez interloquée par la question. Elle réfléchit un bon moment avant de lui donner une réponse:
- ... C'est très simple en fait. Tu te souviens lorsque nous nous sommes rencontrées dans la forêt? J’étais de dos. Et tu ne m'as pas tiré dessus. N'importe qui l'aurait fait en me connaissant. J'aurais pu éviter ta flèche avec le peu d'énergie qu'il me restait mais j'aurai eu du mal à te combattre après. Alors, j'ai essayé de sauver ma peau. Un peu plus tard, j'ai comprit que tu étais ... différente des autres elfes que j'avais rencontrés. Tu m'as un peu fait pensé aux souvenirs qu'ils me restaient de mon grand père. Du coup, j'ai su que je ne pourrais pas devenir ton ennemie. Voila! Cela te convient comme réponse?
Au bout d'un moment, Eowyne fit tourner Korrigan pour suivre un chemin de terre assez large. - Nous nous trouvons dans la forêt des elfes. La cité de Fondcombe se trouve tout au fond de la forêt. On devrait mettre environ entre 2 ou 3 jours à l'atteindre. Par contre, une fois que nous y seront arrivées, il faudra que tu évites de m'appeler par mon prénom. Je ne suis par trop apprécié là bas…
Eowyne appréhendait pas mal de revenir dans la cité de son enfance. Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas retenir indéfiniment l'impatience qui montait en elle et l'envie de savoir le passé de son épée. Elle se résolue donc à subir les insultes qu'elle devrait sûrement affronter là bas. De plus, il lui semblait vital pour sa mission d’en apprendre plus sur ces trois épées. Elle était persuadé qu’elle avait un lien avec la ville d’Albrie est était décidée à le trouver…
- Ecoute, je ne connais pas ton passé et je ne veux pas le savoir si tu ne m’en parle pas mais s’il te plait fais de même pour moi lorsqu’on sera à Fondcombe si jamais quelqu’un entends mon prénom, il avertira mon père et je ne veux pas repartir à L’Idhar tu vois, donc oublions nos prénoms lors de notre séjour à Fondcombe ça te vas ?
Kharvaras ne voulait pas retourner à L’Idhar non, elle voulait continuer son aventure même si son père n’était pas d’accord et qu’elle était partit pendant la nuit grâce au roi.
Elles étaient dans la forêt et les chevaux marchaient lentement…Les deux amies les arrêtèrent puis s’allongèrent le long d’un tronc d’arbre et fermèrent les yeux et le sommeil les emporta rapidement, les envoyant au pays des rêves. Dès l’aube, les deux chevaux s’étaient remit en branle, emportant sur leurs dos deux elfes par trop réveillés…
- Comment veux tu que je t’appelle alors ? demanda Eowyne à son amie, la sortant enfin de son demi-sommeil…
Eowyne et Kharvaras s’approchait petit à petit de la cité de Fondcombe, Khar’ était impatiente de la visité, sa dernière visite remontée lors de son deuxième jour, à cet âge-là les souvenirs ne sont pas très intacts faut avouer même qu’elle ne s’en souvient pas…
Sur le dos de Sorahd, elles avancèrent dans la forêt, cueillant au passage quelque fruit et s’arrêtant pour abreuver les cheveux et se reposer un peu.
- Oh est bien appelle moi simplement par mon surnom Khar’, c’est court, passe partout et personne ne saura à part toi que c’est un surnom. Dit-elle en riant…
Vers midi, elles firent une pause pour déjeuner, puis se remirent rapidement à cheval. Eowyne avait l’air assez pressée et Kharvaras ne put s’empêcher de demander :
- Dans combien de temps crois-tu que nous arriverons ?
Elle remonta sur Korrigan et parti au galop, bientôt suivit par Kharvaras sur Soradh.
- Je t'appellerai comme tu me la annoncé il y a quelques instant dit Eowyne, scellant ainsi la promesse qu'elle venait de lui faire de ne révéler à personne son identité, Feras tu de même avec moi? Tu n’auras qu’a m’appeler Lamina. Kharvaras hocha la tête en guise d’accord. Eowyne n'avait pas répondus tout de suite à la deuxième question que lui avait posées l'elfe plus tôt. Un tournant du chemin obligea les chevaux qui étaient au galop à ralentir un peu leurs allures, passant au petit galop. Une fois le tournant passées, une gigantesque cité s'offrait à elle, étendant sa longue muraille d'un blanc immaculé. Même la robe de Soradh paraissait terne à coté. Nullement impressionnée par cette ville qu'elle ne connaissait que trop bien, Eowyne éperonna Korrigan qui repartit au grand galop, se dirigeant vers les portes de la ville.
- J'espère que cela répond à ta question... Nous sommes arrivées. J'espère que nous n'auront pas trop de difficultés pour trouver mon grand père ...
En disant ces mot, Eowyne rabattit d'une main le capuchon de sa cape de voyage, masquant ainsi ses long cheveux et une bonne partie de son visage, ne découvrant que son menton, sa bouche et le bas de ses joues. Personne ne la reconnaîtrait sous cette cape, du moins elle l'espérait. Elle fit ralentir l'étalon noir, qui pénétra au petit trot dans la cité de Fondcombe, évitant de bousculer les passants qui étaient à pied... La cité de son enfance s'ouvrait de nouveau à elle.. | |
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| Sujet: Re: La Quête d'Eowyne | |
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